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Le développement militaire de Dommartin lès Toul au 19ème siècle a permis l'installation des comtes de Fontenoy en 1832. Le premier comte résident décida d'habiter ce château dont la date de construction reste inconnue.
Il fut leur résidence jusqu'en 1905, date à laquelle il fut revendu à la brasserie de Charmes.
Entre temps, il avait subi un grave incendie en 1902 et le bâtiment principal ne fut reconstruit qu'en 1908 sur les plans de l'architecte I.R. LEVY de Toul. On retrouve dans la façade et la ferronnerie l'influence de l'Ecole de Nancy (1850-1920).
Cet édifice servit d'hôpital militaire pendant la guerre de 1914 - 1918, fut à nouveau brûlé et fut revendu en 1925 à Madame De Ram qui le reconstruisit tel qu'il est maintenant.
De 1925 à 1930 le château a servi d'école pour les jeunes américaines de la haute société venues se perfectionner dans la langue française et s'initier à notre culture.
Puis le château a été loué comme résidence d'officiers supérieurs de la garnison de Toul.
La deuxième vie du château commence en 1937 avec son rachat par la mairie de Dommartin lès Toul pour 350 000 francs. Il est alors réaménagé pour installer l'hôtel de ville et deux classes primaires. Il garde toujours ce rôle aujourd'hui et a été entièrement restauré récemment pour lui redonner tout son éclat.
Réfection des escaliers, installation d'un menhir, transformation de l'entrée du château, des écuries en une classe et une salle multimédia.
A L'inauguration des travaux parmi les invités se trouvait Madame Girard née Mahuel descendante des comtes de FONTENOY.
Le château fait désormais partie intégrante du patrimoine du Village et sa fierté.
Le vestige le plus important de la présence militaire à Dommartin-lès-Toul est certainement la «redoute de Dommartin». Elle faisait partie du camp retranché de Toul suite à la guerre de 1870. Elle fut construite entre 1885 et 1890 dans le bois communal de Dommartin-lès-Toul pour empêcher les Allemands d'utiliser ce promontoire pour, tels les Prussiens en 1870, bombarder Toul. C'est un ouvrage plus ramassé qu'un fort et il sert avant tout à occuper le terrain. La redoute reste encore, de nos jours, impressionnante malgré l'envahissement par la végétation. Elle est encore en bon état et mériterait certainement d'être mise en valeur. En effet, elle jouxte aujourd'hui le réservoir d'alimentation en eau potable de la ville et son accès est interdit pour d'évidentes questions de sécurité.
Elle était reliée au reste du camp retranché par une voie type Decauville à écartement de 60 centimètres. Ce dernier réseau fut démantelé par les Allemands en 1943-1944 et il n'en reste plus de vestiges à Dommartin lès Toul.
En outre, il reste des vestiges d'une petite redoute sur la parcelle ZC 68 à proximité de l'hôpital. Elle est entièrement recouverte par la végétation mais elle constitue toujours une emprise militaire dénommée "dépôt intermédiaire du Charmois".
Les autres occupations militaires sont moins visibles et ont aujourd'hui disparu :
Enfin, les terrains proches de la Moselle sont toujours occupés par des anciens bâtiments militaires, désormais propriété de la commune. Un des bâtiments a été aménagé en salle des fêtes. L'autre est partiellement affecté au club de canoë-kayak de Toul.
Une partie de ces terrains, entre les pâquis communaux et le terrain de manœuvre, a servi pour l’envol des dirigeables stationnés dans des hangars situés sur «le ban de Toul». Plusieurs records du monde au début de ce siècle par le «Clément-Bayard» tels que le record de durée en circuit fermé sans escale (35heures 19minutes) ou le record d’altitude (1800 mètres). Un de ces terrains servait à la formation des militaires du 15ème RGA et appartient désormais à la commune.
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NOËL DES ASSMATS :
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